La Duplication

Présentation-synopsis

pièce en un acte 

L’action se déroule intégralement dans une chambre d’un service de recherche hospitalier. Cette courte pièce met en scène cinq personnes (ou seulement quatre, suivant le point de vue…).

Marc, la quarantaine, est le chef d’une équipe de recherche sur le cerveau. Il travaille avec Jos et Maria, ses deux assistants. Ils ont mis au point un procédé pour dupliquer l’esprit d’un être vivant dans un corps receveur. Après avoir fait une expérience réussie avec la souris Zig dupliquée en la souris Zag, ils tentent, pour la première fois, cette manipulation avec un humain. Pour cela ils ont à leur disposition Rachel une jeune femme dans le coma, hospitalisée suite à une électrocution. Rachel artificiellement maintenue en vie, sans conscience, est dans leur service. Elle est sans attache sociale et saine de corps. Le sujet idéal pour faire secrètement l’expérience, à l’insu d’Alexandre, le directeur de l’hôpital. C’est Marc qui sera dupliqué en Rachel. À leurs réveils, ces deux êtres biologiquement distincts mais mentalement absolument identiques, vont se retrouver face à face…

Le thème de la duplication d’un être a déjà été abordé dans la littérature de la science fiction mais aussi comme expérience de pensée en philosophie. Cependant, l’être à la source de la duplication disparaît souvent pendant l’expérience et ne reste alors que le résultat de la duplication, comme un simple transfert. Ici les deux, source et dupliqué, se retrouvent face à face. Le théâtre, lieu de chair et d’actions, permet d’explorer la dimension humaine, animale, des conséquences d’un tel procédé.

Il s’agit donc clairement d’un sujet de science fiction, dans le sens le plus littéral du terme. L’action se passe à notre époque. Pas d’effets, pas de vaisseaux spatiaux, pas de procédé tirant plus ou moins de la magie technologique. Juste une invention qui bouleversera ses concepteurs au plus profond d’eux mêmes. L’inspiration générale tient donc ici plus du sublime roman « Des fleurs pour Algernon » de Daniel Keyes que de « Star Wars ».

Retour

© Copyright Aristophane