Mentions spéciales

Protocole R

Emmanuel Gallant

« Si vous pouviez voir les choses que j'ai vues avec vos yeux »
(Roy Batty)
 
PRESENTATION
 
Le décor
L'action se situe dans le salon d'affaires d'un hôtel de Washington, comprenant une table de réunion, quelques sièges design type bauhaus, éventuellement quelques éléments d'agrément (plantes, fleurs, miroir). Deux caméras, disposées de part et d'autre du décor, filment la scène, cette discussion confidentielle étant enregistrée pour être décryptée plus tard par les services mobilisés dans la description du Protocole Robot.
Le contexte
L'intelligence américaine a réquisitionné l'androïde cybernétique (An-Cy) mis au point par la développeuse MaNueLa Vesper, experte en prosodie comportementale humaine chez Boston C-Mecanics. Son métier ? Coder les nuances comportementales qui habillent les réactions des robots An-Cy – son manteau d'émotions, si vous voulez – , rendant difficile sinon impossible sa différenciation parmi les humains.
L'Intelligence américaine, soucieuse de garder le contrôle sur son produit, cherche à établir un protocole permettant à tous les agents d'identifier l'androïde de manière certaine. Il s'agit de parer à toutes les éventualités. Sait-on jamais ? Un programme, ça se pirate.
Inspecteur J. convoque quatre spécialistes d'horizons différents pour débattre d'une question simple : s'il nous ressemble, s'il se comporte comme nous, s'il utilise nos mots, nos expressions, existe-t-il un moyen de repérer le robot parmi nous ? La discussion est ouverte.

 

L'auteur

Né en 1981 au pied du Vercors, où il réside toujours, Emmanuel Gallant est journaliste dans la presse écrite depuis une quinzaine d'années. Il se prend (tardivement…) au jeu de l'écriture créative avec la rédaction de nouvelles et d’un premier roman.
Comme beaucoup, il galère pour être publié.
Autres signes distinctifs : Parle allemand. Aime les trains. A fait un tour du monde. Opinions politiques : 4-4-2.

Le Procès

Gildas Mergny

synopsis

La pièce de théâtre est inspirée de l’échelle de Kardachev, astronome soviétique du XXe siècle. Selon sa théorie, le niveau d’évolution d’une civilisation peut être évalué selon sa gestion et sa maîtrise de l’énergie. Il définit donc trois niveaux de civilisations :
  • Niveau 1 (systémique) : civilisations capables de maîtriser l’énergie de leur planète
  • Niveau 2 (stellaire) : civilisations capables de maîtriser l’énergie de leur étoile
  • Niveau 3 (galactique) : civilisations capables de maîtriser l’énergie de toute leur galaxie
Il précise que d’autres niveaux de civilisations peuvent potentiellement exister, mais que la compréhension terrienne ne nous permet tout simplement pas de les imaginer.
Dans « Le procès », l’action se focalise à l’échelle d’une galaxie. La Galaxie de la Danseuse, nom donné par les autres peuples de la Voie lactée à notre galaxie. Aux bordures de la galaxie, les plus grandes civilisations formant l’Entente de la Danseuse sont sur le point de se réunir. Le Conseil compte : les Évhums (niveau IV), les Vertigineux (niveau III), l’Essaim (niveau III), les Quetsiens (niveau II) et les Fralains (niveau II).
(...)
Au cours du débat entre les différents dirigeants, nous découvrons le passé politique de notre galaxie, les relations et injustices entre les différents peuples. Nous levons le voile sur un système établi depuis des milliards d’années, où les civilisations les plus évoluées sont tenues, par la loi, de ne pas divulguer leurs technologies avancées.
Cette pièce de théâtre a pour vocation de devenir une lettre persane à l’échelle de la galaxie. Et un message d’espoir : nous, Humains, sommes capables de nous sauver-nous-mêmes.
 

L'auteur

Jeune auteur exerçant le métier de traducteur, je ne me sens réellement vivant qu’en rédigeant mes propres lignes. J'ai commencé à écrire très tôt, armé de mon stylo plume qui laissait de petites taches sur mes feuilles quadrillées d’écolier. J’ai rapidement développé grand intérêt pour l’étrange ou plutôt pour ce qui ne s’expliquait pas encore. C’est donc tout naturellement que je me suis dirigé vers l’écriture de science-fiction et de thrillers fantastiques. Il n'y a rien de plus fort qu'une plume qui pique là où ça fait du bien...Vous ne trouvez pas ?

Un cercle vicieux

Jean-Louis Ermine

synopsis

Paul Vangelin est chercheur en astrophysique. Il est postulant dans un institut prestigieux qui recrute des experts pour mener un projet ambitieux sur la contraction et l’expansion de l’espace-temps, avec, semble-t-il des découvertes innovantes à la clé sur la nature du temps.


L’entretien d’embauche, mené par un employé des ressources humaines de l’institut, se déroule de façon inhabituelle. Visiblement, le recruteur n’est pas spécialiste du domaine et la conversation oscille entre discussion de salon sur la nature du temps et de l’univers et la fourniture de quelques informations parcellaires sur la nature du projet envisagé.


Il ne s’agit pas d’une étude théorique, mais d’un dispositif expérimental destiné à confirmer des théories élaborées par un ancien maître à penser de Paul Vangelin. Le recruteur ne peut fournir aucun renseignements précis, d’abord par son incompétence mais aussi par le caractère confidentiel du projet. Il incite Paul Vangelin à signer un protocole d’accord comportant une clause de confidentialité, mais aussi, ce qui est singulier pour un projet en astrophysique, une clause de risques. Ce protocole lui laisse par ailleurs une période de rétraction s’il décide finalement de ne pas accepter le travail.


Paul Vangelin, très intéressé, et empressé de connaître la suite, signe l’accord. Le recruteur lui indique alors qu’il va alors rentrer dans la phase 2 du processus de recrutement, et qu’on va lui donner accès au dispositif expérimental.


C’est à ce moment que Paul Vangelin va découvrir ce qui l’attend vraiment.

L'auteur

Jean-Louis Ermine a fait toute sa carrière dans la recherche scientifique : mathématique, intelligence artificielle et ingénierie des connaissances. La science-fiction est son autre passion.
En 2016, il a publié Météore ! L’univers fascinant de Richard Bessière, un essai sur un auteur phare de l’époque, initiateur de la mythique collection Anticipation des éditions Fleuve Noir.
Il est auteur de trois romans de science-fiction : Les cercles de l’éternité (2017), La prophétie des Anciens (2019), et Les cycles du temps (à paraître en 2022).

Fièvres

Ronan Rivière

FIÈVRES

ou L’Inversion des Pôles

Genre : Dystopie
 
Personnages : 2 personnages féminins :
                                               Eva
                                               Berema
                        3 personnages masculins :
                                               Mikhaïl
Terence
Judicaël
 
Décor : Un espace clos, étrange, administratif ouvert sur trois portes lourdes en métal. Un lieu de transition sorte de hall à l’allure d’une soute de bateau ou l’antre d’une fusée. Des machines télescopiques, des tas de papiers et des pistons, des engrenages.
 
Argument : Fièvres  est une comédie de science-fiction et d’anticipation qui imagine la Terre aux lendemains de la disparition de son bouclier magnétique et de l’érosion de son atmosphère. Babel est la dernière cité de ce monde. Une ville protégée par une immense voûte de verre et d’acier. Mikhaïl en fait partie, il est poète de grade 3. Les pionniers, maîtres de la cité, lui font une mystérieuse commande : un faux traité de cosmologie. Mikhaïl est alors entraîné dans un univers où ses angoisses, ses fantasmes et la réalité se confondent.


L'auteur

J'ai écrit plusieurs adaptations théâtrales, notamment du Répertoire russe (LE DOUBLE d'après Dostoïevski, LE NEZ, d'après Gogol, LE ROMAN DE MONSIEUR MOLIERE d'après Boulgakov) qui ont été jouées notamment à Paris (aux Théâtres 13 et 14, au Lucernaire et au Ranelagh), à Avignon et en tournée. Je suis aussi metteur en scène et comédien, et j’ai fait partie du conseil d’administration du festival off d’Avignon. J'anime en ce moment un groupe de recherche de climat-fictions théâtrales, avec des scénaristes et créateurs techniques, et en lien avec un groupe de scientifiques travaillant sur la question du dérèglement climatique (Labos 1.5) et plusieurs écoles supérieures (Telecom, Polytechnique, le Conservatoire de Versailles).

Le veilleur

Christian Gros

Résumé 

Dans un futur proche, un état, sujet à des attaques terroristes, teste un nouveau programme de surveillance sociale. Un système informatisé appelé « reconnaissance mentale » identifie les pensées des citoyens. Mais un des agents d'exploitation ( un veilleur) a dévoyé le système. Un homme politique et un militaire interrogent cet agent pour connaître la motivation de ses actes. En filigrane, se  mesure  la valeur d'une démocratie où la liberté individuelle se confronte aux nécessités sécuritaires.
 
PERSONNAGES
 
L' agent F451.
Le commandant.
Le secrétaire d'état.
  
LE DECOR .
 
Une pièce austère. La porte d'accès est la seule ouverture.  Pour tout mobilier : 2 fauteuils de part et d'autre d'un bureau.  Sur le bureau : un micro et un clavier d'ordinateur. Sur le mur, face à la salle, un écran vidéo de grande dimension.
L'écran diffusera l'image de l'agent F451 filmé en coulisse, s'éclairant alternativement en vert et rouge suivant le déroulé de l'interrogatoire.
 
 

L'auteur

Dessiner et peindre, dès mes premiers pas sur cette planète.
Enseigner l'art par la suite.
Écrire, beaucoup plus tard, avec l'impérieux besoin de fixer les histoires que les dessins font naître. Résider près d’Avignon et côtoyer le théâtre.
Quant à la S.F... Notre monde n'est-il pas trop étroit ?
Récemment, dans le cadre de divers concours, quelques-uns de mes textes furent distingués, « Le Veilleur » est ma première tentative d'écriture théâtrale.

Salut les artistes

Louise Sbretana

Présentation :

Le 25 janvier 1921, le mot « robot » était prononcé pour la première fois, lors de la création de la pièce « R.U.R » de Karel Capek. Nous célébrons donc en 2021 le centenaire de ce mot si important pour la science-fiction.


L’idée de « Salut les artistes ! (pièce en 1 acte pour 1 actrice et 3 comédiens, d’une longueur de 19 123 sec ) m’est venue en lisant l’article de Natacha Vas-Deyres « Une dystopie robotique au théâtre ? La singularité générique de R.U.R de Karel Capek ».


Et si dans le futur, les robots avaient atteint un point de complexité tel qu’ils chercheraient à réaliser le chemin inverse ? Ainsi les androïdes, lors d’un cursus de déspécialisation qui vise à les rendre moins golems et plus humains, suivent un atelier de théâtre biodynamique basé sur leur lecture personnelle des extraits de R.U.R. La perspective est donc celle d’un renversement et d’une mise en abîme qui questionne le travail, l’enfance et la qualité des souvenirs dans le processus d’individuation.
 

L'autrice

Louise Sbretana :
Influencée par le roman noir, l’antiquité et les sciences sociales, Louise Sbretana écrit principalement une SF incarnée où l’assouvissement du corps est confronté à un étrange hors-norme.

Nouvelles :
« Dans le ventre du Gibtz », Fabuleux ZOOpuscules 02, éditions Animal DEBOUT, juin 2019
« Qu’est-ce qu’une pizza ? », Réticule n°1, septembre 201
« Le Déshumain », anthologie En situation de handicap…dans le futur, éditions Arkuiris, automne 201
« La planète de Lanval », revue Fantaisies Art and Studies n°7, thème fantasy arthurienne, 201
« La ferme de Marie », accompagnée d’une notice sur la fée Margot, anthologie Nuits de Bretagne, éditions Luciférines, avril 2020
« Histoire du Maudit », anthologie Histoire du soldat 100 ans plus tard, recueil collectif, concours de la Revue des Citoyens de Lettres, éditions Plaisir de lire, juin 2020
« Histoire de la Dissociation », revue L’Ampoule n°7, éditions de l’Abat-jour, juin 2020
« Amour, pouvoir ou vérité », revue des Cent papiers n°3, les éditions du Faune, juillet 2020
« Outils volés », revue Le Novelliste, éditions Flatland, décembre 2020